Cette question a occupé la soirée des heures durant du poète allemand Henrich Heine. « C’est une chose étrange que la musique, je dirais volontiers qu’elle est un miracle. Elle est entre la pensée et le phénomène, elle plane entre l’esprit et la matière, apparentée à tous deux, et pourtant différente de tous deux. »
Sergiu Celibidache disait que le plus important c’est ce qui se trouve entre les notes. On retrouve ici la pensée du peintre Matisse qui disait, en reprenant une théorie asiatique, que dans le dessin, les intervalles entre les objets, les vides, sont tout autant important et participent à l’ensemble. Le blanc entre les lignes d’un feuillage par exemple est important, car il donne de la force au dessin. De même en musique les intervalles entre chaque note, les souffles que l’on donne avec la pédale ou la sourdine ont une grande importance.
La musique possède une dialectique faite de consonances et de dissonances, de détentes et de tensions que doit exprimer le corps.
Le poignet doit phraser ! Notamment lorsque l’on joue legato. Pour cela il faut utiliser le bon doigté ! S’y tenir !
N’oubliez pas d’être très détendu sur la tonique!
Comme l’acteur interprète son rôle vous devez interpréter votre partition. Quelle histoire nous racontez-vous ?
Le piano ne doit jamais s’aborder que d’une seule façon, il faut y apporter plusieurs manières. Ce n’est pas qu’une manière intellectuelle, ni seulement de l’émotivité ou un engagement du corps. C’est le tout à la fois, en même temps.
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