Nous sommes en 1789 en Allemagne, précisément à Sarstedt. Johannes Heinrich Pape vient de naitre. Il deviendra le plus grand, le plus talentueux, le plus inventif et le plus important créateur de piano de toute l’histoire de l’instrument avec Sébastien Erard pour son piano à double-échappement (sur pianos à queue).
Il se forme d’abord au métier de facteur de piano à Londres et Paris et embauche en tant que contremaître chez Pleyel. Francisant son nom, il se fait appeler Jean Henri Pape et ouvre son atelier en 1815, dans lequel il développe la forme du piano : pianinos, piano-pont, piano- lyre, piano console. Il invente la mécanique française inversée, le piano à 6 cordes par note, le plan de cordes obliques, les cordes en acier trempé, les cordes croisées, le marteau en feutre. Dépose 137 brevets.
Son immense succès rend Pleyel jaloux. La famille Pleyel finit par se liguer contre lui.
Très avant-gardiste, il finit malheureusement par s’endetter et mourut ruiné en 1875.
Au départ de ses fabrications de pianos, Papé travaille selon le système des clavecins anglais Broadwood. Burckhardt Tschudi (1702-1773), est né en Suisse où il devint menuisier. Puis il migra à Londres en 1718 et se fit appeler Burkat Shudi. Là il travailla pour un facteur de clavecins avant de s’établir à son compte. L’une de ses filles épousa John Broadwood et donnera ainsi le nom à la fabrique Shudi. Ses pianos sont visibles au musée des instruments de musique de Bruxelles.
Shudi travailla pour Haendel. Mozart et sa sœur jouèrent sur ses pianos. Il en fabriqua pour Hayden et Frédéric II de Prusse …
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