la musique est un langage.

itinéraire ou cheminement musicale

Que signifie la musique? Questionnement dans l’ineffable de Jankélévitch. Jankélévitch est pianiste et philosophe, philosophe pour les pianistes et pianiste pour les philosophes. Ce va et vient continuel pour l’humain dévisageant l’autre. Cette problématique se retrouve dans toute mixité. A partir du moment où l’on fait deux choses, l’on est toujours considéré comme l’inverse. Jamais tout à fait l’un, jamais tout à fait l’autre. Pour les peintres je suis pianiste, pour les pianistes je suis peintre. Pour les marins je suis artiste pour les artistes je suis marin. En France je suis étrangère, à l’étranger je suis encore étrangère. Etrangère à moi même.

Etrange histoire. En Corse je suis du continent, sur le continent je suis Corse. En France, je viens du Luxembourg, Au Luxembourg je viens de France. Une sorte de rejet, tu n’es pas d’ici.

D’où est la musique ? Pianiste pour les harpiste, harpiste pour les pianistes.

Pourtant si Jankelevitch écris quinze livres sur la musique c’est bien qu’il connait la musique, car comment écrire sur un sujet si on ne le connait pas. Nous nous retrouvons alors chez Platon et le peintre qui peint un piano sans jamais l’avoir construit, ni joué une note. Que connait-il de cet instrument? Le son du piano, la verticalité de l’instrument, l’objet.

La musique, un loisir ? Combien vont pourtant écouter le musicien en concert. si nous écoutions les gens et leur conception de frustration parce qu’ils ne savent pas jouer, ne vivent pas de leur passion, ont peur d’en vivre, peur de s’y perdre, peur de vivre, peur d’exister. Alors il est plus simple de poser sa passion et de faire autre chose et de vivre de sa frustration et interdire à l’autre, car pourquoi l’autre se réaliserai.

Médecin c’est sérieux, prof c’est sérieux, musicien , non ? Mais non… Combien disent cela et passent leur journée à écouter de la musique. Heureusement que pour certains la musique n’est pas qu’un loisir mais un véritable métier pour nous émouvoir.

Mais alors pourquoi l’écouter et si tout le monde se met à raisonner ainsi que devient le monde ? Que devient le monde sans musiciens professionnels. Sans musique ? Puisqu’ alors plus personne ne jouera? Plus personne ne sera musicien professionnel. Alors comment jouer pour l’autre si on doit faire un autre métier.

Comment être vétérinaire et pianiste? Si vétérinaire est un métier sérieux et la musique et le piano un passe temps? Pourquoi pas l’inverse ? Pourquoi s’occuper des animaux est sérieux et pas la musique ?

Ainsi Fauré et Debussy n’auraient existé.

La manière d’être de l’être s’est de devenir.

Ecoute-t-on la musique comme on écoute un conférencier ?

Comme l’on écoute Freud et Lacan ?

Paradoxe de l’ineffable , comment se pose le problème.

Qu’est -ce que la musique met en avant ?

Contradiction, qui met en évidence les difficultés à être.

La musique peut elle dire l’idée ? Sans le titre entend on la mer de Debussy? En regardant la mer, voit-on celle de Debussy, faut-il être sur la côte du musicien pour voir le musique de ce musicien dans le mouvement de la mer ? Voit on Ravel à Saint jean de Luz et à Honfleur ? Ou voit on seulement Satie à Honfleur ? Est-ce la côte qui donne le ton ?

Est-ce l’environnement qui crée la musique ou la musique qui crée le paysage?

La mer a sa propre houle selon sa géographie. C’est cela que le musicien transpose. Il transpose ce que la mer a de mouvement et de musicalité.


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